Très belle découverte que la musique du Français A Last picture From Voyager. Avec son premier album 40.5, il nous invite à un voyage imaginaire, évocateur de vastes espaces inhabitées.
Les nostalgiques de Labradford, et plus généralement les amateurs d’ambient guitar ne manqueront pas d’apprécier le premier album de Last picture From Voyager. Derrière ce nom, on trouve le Français Vincent Taïani, basé à Avignon et qui, après deux EP, fait paraitre un premier long format très réussi sur le label Stellar Frequencies.
Un disque très beau et très intense dans lequel il est question de distance. Cette distance qui permet aux êtres humains de se situer dans notre Monde, à la fois immense et si petit par rapport au Cosmos, de se situer par rapport aux autres, par rapport au passé, au présent et au futur.
Un disque à la dimension philosophique qui offre par ailleurs de belles sensations, tant la musique de ce garçon parvient à faire rejaillir durant un peu plus de 36 minutes toute la force et la beauté et de la musique ambient à travers un jeu de guitare, des sons et des ambiances superbement construites, dessinant au fil des minutes des paysages sonores magnifiques.
Un travail qui n’est pas sans évoquer le style du Nantais Cyril Secq avec son groupe Astrïd ou encore le générique de la série culte Friday Night lights signé du groupe Explosions in the Sky.
Un disque atmosphérique et crépusculaire, qui invite à la découverte de vastes espaces vierges dans des contrées reculées de l’Amérique.
À découvrir sans tarder.
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Stellar Frequencies – 2 décembre 2022